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Le livre Bleu Ou COMMENT JE SUIS TOMBE AMOUREUX DE VICTOR HUGO ? - "Un été avec Victor Hugo&quo

"Un été avec Victor Hugo"

de Laura El Makki et Guillaume Gallienne

Je remercie chaleureusement les éditions Parallèles de m'avoir confié ce petit bijou. ♥

" Mon Cher Victor Hugo,

Je ne suis pas assez intime pour vous laisser un doux surnom et il est difficile pour moi de tutoyer. Ceux qui me connaissent en dehors de ce blog, savent que les trois tomes des Misérables, (en version abrégée) m'ont donné envie de lire encore plus. "Pauca Meae", une section des Contemplations a su me toucher. J'ai appris déjà beaucoup en vous lisant en écoutant mes professeurs parler de vous et ce livre m'a charmé, Victor Hugo, je vous aime !


Il est vrai que si moi je vous connais, vous ne savez rien sur moi. Plus de cent ans après votre dernier souffle, je lâchais mon tout premier. Et oui, vous êtes né en 1802 et vous êtes parti en 1885, en ayant traversé le 19ième siècle. Et mieux, vous l'avez marqué. En lisant ce brillant ouvrage, j'ai eu cette impression d'être à vos côtés, entouré de tes compères présentés aussi.


On vous prête volontiers cette phrase "Je veux être Chateaubriand ou rien " et même si la véracité peut être discutée, on ne pet débattre de votre si forte persévérance mise en lumière ici. Critiques, gouvernement corrompu, vous aviez vieilli et surtout appris en gardant cette force qu'on vous connait bien. Vos épaules n'ont pas failli, elles ont réussi à soulever toutes ces critiques retrouvées par les deux auteurs.


Votre ambition juvénile vous est restée, amplifiée, ajoutée à une force persévérance. Laura El Makki et Guillaume Gallienne retracent votre chemin par des chapitres courts et complets qui peut surprendre vos lecteurs, j'en suis certain. J'ai aimé, appris grâce à ces mots. Votre profil est complet, vous vous êtes éteint mais votre âme continue de se propager dans vos ouvrages.


Roman, théâtre, politique, dessin, poète, il est difficile de ne pas oublier quelques-unes de vos compétences. Vous avez eu un engagement politique très fort, vous avez même fini par changé de camp. Vous êtes le défenseur des Misérables, du peuple. Contraint à l'exil, vous êtes parti en Belgique puis sur les terres anglaises où vous avez beaucoup appris, la mer vous a parlé, l'art vous a séduit. Et je suis tombé dans les flots d'un respect puissant.


Laura et Guillaume m'ont appris des aventures que je ne vous connaissais pas aussi folles ! Si l'écriture est votre passe-temps, si vous avez fini par dépasser votre modèle Chateaubriand, que vous êtes souvent critiqué, adulé et respecté, vous savez aussi faire perdre la raisons à ces dames, très cher.


Pardon Juliette Drouet, mais j'ai surtout aimé Adèle Foucher, votre femme officielle et surtout la mère de ses enfants. Et oui, cher Hugo, la section Pauca Meae des Contemplations a su m'émouvoir. Léopoldine, votre deuxième enfant, se noie avec Charles, son mari. Vous êtes anéanti et vous témoignez votre deuil à vos lecteurs par la poésie dont une que les écoliers continuent de réciter :


"Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne. Je partirai. Vois-tu je sais que tu m'attends..." .


Bouleversement des émotions qu'on vous connait si bien. Le Romantique confirme sa plume exigeante.


Vos enfants connaissent d'ailleurs un sort souvent tragique. Les deux auteurs de ce livre bleu à avoir sur sa table de chevet ont su nous témoigner tout cela.


Les Misérables ont été votre porte-parole pour défendre les Cosette, Fantine mais aussi les Jean Valjean. Merci.


Vous, l'homme, romancier, poète, dramaturge, dessinateur, politique, croyant, je vous aime. Me confier un livre comme celui-ci, précis, bien écrit, court mais intense n'a pu que confirmer mon amour pour vous.


Je continuerai à vous découvrir,

Et je conseille à tous de lire cette biographie !

Encore un grand merci aux éditions Parallèles de proposer un livre d'une si grande qualité, un coup de cœur pour moi !


Vincent "


PS : Vous continuez d'inspirer....



Banksy, artiste de rue Londonien qui a surpris par cette reprise de la représentation du personnage de Cosette présente dans Les Misérables. Elle est la fille de Fantine, mère contrainte à l'abandon chez les Thénardier, famille misérable qui maltraite la jeune enfant. Jean Valjean arrive alors, prend l'énorme seau qu'elle porte et promet de prendre soin de la jeune fille. Banksy la reprise et lui a ajouté des larmes bouleversantes traduisant l'actualité qu'a connu notre pays

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